Clôture en bois pour ma nouvelle usine



Épisode 185 – La cour en béton est coulée. Avant d’aménager ce nouvel espace, je recycle une boite d’emballage de fromage pour confectionner une première clôture à ma nouvelle entreprise. 


Première phase d’une nouvelle série de travaux visant à aménager les deux cours marchandises de la nouvelle entreprise de travaux publics, la STPM [1], en travaillant du fond de décor vers le premier plan pour faciliter les manipulations.


Photo 1294 : La cour d’usine à aménager. Source : letraindemanu.fr

Reprises de peinture

Avant de confectionner cette nouvelle clôture, j’applique de l’huile de cuisine sur les rails avec un coton-tige. Je dois en effet reprendre des points de peinture. L’huile empêchera la peinture de s’accrocher et facilitera le nettoyage final. Pour cette reprise, j’utilise le reliquat de peinture grise appliquée sur la cour et conservée dans un pot de soja (d’un resto asiatique) recyclé à cet effet. Son couvercle hermétique est bien pratique.

Une boite de fromage recyclée 

Pendant le séchage, je récupère une boite carrée d’un fromage bien connu dans ma boite à rabiots. C’est une boite dont les parois du couvercle sont en bois léger (le couvercle étant en carton). Je découpe un tronçon à la bonne longueur avec un gros cutter dédié. La hauteur est de 28mm. Attention, ce bois fin est fragile. Un règle métallique carrée me guide et surtout protège les doigts en évitant le ripage de la lame. Plusieurs passes sont nécessaires pour une découpe sans risque de fragmentation.

Avec une pointe métallique, je trace des traits verticaux tous les 5mm pour figurer les planches. Là encore, trois passes permettent une bonne gravure. Puis, je frotte doucement toute la surface avec une grosse brosse métallique, dans le sens vertical, pour tracer les veines du bois. Les opérations sont réalisées sur l’autre face, la clôture étant visible des deux côtés.

Au cutter, je découpe le haut de quelques planches pour varier les hauteurs.

Photo 1295 : Confection de la clôture de la nouvelle entreprise. Source : letraindemanu.fr

La mise en peinture

A la différence de la clôture de l’entreprise Laure Noirt qui avait été peinte avec un  » Brun vieux wagon  » (612) de chez ABE, cette clôture est peinte à la Pébéo acrylique  » ombre brûlée  » diluée à l’alcool à 70°. Deux passes suffisent suivant la dilution. Ne pas oublier la tranche supérieure qui sera visible.

Après séchage, je travaille à la terre à décor : avec un pinceau à poils souples dédié, j’applique du Blanc de titane, puis de l’Ocre foncé et enfin du Noir poussière. Le tout est ensuite brossé avec une brosse à dents recyclée. Un voile de vernis mat en bombe fixe le tout. Bien-sur, ces opérations sont répétées sur l’autre face.

Les poteaux béton

Ils sont simplement confectionnés avec du bois type allumette (mais sans bout soufré) issu d’un lot récupéré par mon épouse. La longueur doit être supérieure à la hauteur souhaitée, ce qui facilitera le travail de peinture. Ils sont simplement peints avec la même peinture que la cour. Après séchage planté dans du polystyrène, ils sont coupes à la bonne longueur afin qu’ils dépassent un peut la clôture en bois. Les poteaux sont ensuite collés à la Colle 21 cyanoacrylate de chaque côté de la barrière.

Photo 1296 : Travaux de peinture et de patine sur la barrière en bois. Source : letraindemanu.fr

La barrière est enfin collée à son emplacement. Elle a légèrement bombé à cause de la peinture, mais en fait cela n’est pas grave, les clôtures industrielles anciennes étant souvent dégradées et rarement rectilignes.

Un arbre fait maison est implanté entre la clôture et le bâtiment.

Photo 1297 : Implantation de la barrière en bois à son emplacement dans ZI Nord. Source : letraindemanu.fr

Les bâtiments sont implantés provisoirement pour donner une idée du volume général final. A la prochaine étape, je vais traiter les sols.


Photo 1298 : Implantation provisoire des bâtiments pour évaluer les volumes. Source : letraindemanu.fr

L’allure générale de cette cour à matériaux commence à avoir une certaine allure.

Emmanuel

[1] – Pour mémoire la société TPM, Travaux Publics et Maintenance existe réellement de nos jours en région parisienne. Elle n’est pas reliée au rail à ma connaissance, il s’agit donc d’une simple inspiration et non d’une reproduction.

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