Épisode 80 – Après neuf mois de travaux, le premier module est enfin baptisé. A cette occasion, on soigne la présentation.
Après neuf mois de travaux, ma « Rue de Suède » n’a plus beaucoup de ressemblance avec l’œuvre originale de Yann Baude hormis le plan des voies. Et encore ! Avec 50cm de plus, toutes les voies s’en trouvent rallongées, l’embranchement du premier plan est dédoublé, un quai en îlot trône au centre de « ma zone« , le fond de décor est peint au lieu d’être photographié, les bâtiments ne se ressemblent pas, ma signalisation est plus complexe,… Bref, mon module devient une œuvre à part entière, une œuvre originale, avec sa personnalité, ses qualités et ses défauts aussi. Il était donc grand temps de symboliser cette forme d’indépendance et de personnaliser l’ouvrage en baptisant officiellement le module.
Photo 397 : Les lettres du titrage avant peinture. Source : letraindemanu.fr
« Z.I. Nord » sera donc le nom définitif de ce module qui s’annonce comme le plus abouti de mes réseaux en vingt-six ans de modélisme ferroviaire.
Et parce que le contenant vaut autant que le contenu, si ce n’est plus, il était nécessaire de soigner la présentation. Pour soi déjà, puisque nous sommes le premier spectateur de notre propre réseau au quotidien ! Pour la famille et les amis aussi. Pour que notre « petit monde imaginaire » s’intègre au nid familial, attire le regard de l’épouse, des enfants et des amis et suggère l’envie de partager. Qu’il soit temporaire chez Manon, escamotable chez Pierre, en étagère chez Vince ou en modules chez Manu, notre réseau doit être beau !
Photos 398 à 400 : Le module ZI Nord enfin baptisé. Source : letraindemanu.fr
Dès le début donc, la façade du module a été considérée comme un élément de décor à part entière, pour guider le regard. Avec le nom « de l’œuvre » inscrit sur le bandeau supérieur pour immédiatement plonger le spectateur dans l’ambiance. Un petit bonus pour moins de quinze euros, dont trois euros de lettres.
Il s’agit de lettres prédécoupées vendues en différentes tailles et plusieurs polices chez Truffaut, découpées dans une sorte de carton-bois peintes en « gris pierre » avec une bombe de la gamme « Do It » de chez Marabu (la même gamme que pour les boiseries de ma façade d’usine) trouvé chez le même fournisseur. Epaisses de 5mm, elles passent tout juste entre la façade et le Polyglass. Collés à la colle cyanoacrylate, ces éléments forment un titrage du plus bel effet.
Le sigle de la compagnie « CIC » et l’année « 1960 » compléteront prochainement ce titrage.
Il est temps de retourner à l’atelier pour la suite des travaux. Pas moins de dix wagons sont en attente de patine et quatre bâtiments sont en cours de construction. 2018 s’annonce sous de belles perspectives !
Emmanuel