Végétation sur le réseau : bassin de rétention d’eau

Épisode 215 – Poursuite de l’aménagement paysager dans ZI Nord avec la reproduction d’un bassin de rétention d’eau inspiré d’un parc de ma commune. Partons à la collecte des matériaux.

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Quotidiennement depuis plus de quatre ans nous emmenons Blacky, notre amour de labrador, voir ses copains dans un parc de ma commune. Cet espace vert a une particularité : c’est un bassin de rétention d’eau. Parmi les aménagements paysagers, on trouve de grandes jardinières circulaires dont les bordures sont en ardoises. Compte-tenu de la faible hauteur imposée sur le devant de ZI Nord, j’ai donc imaginé reproduire cet agencement sur le devant du module 1, juste à côté de la récente caserne des sapeurs pompiers.

Photo 1569 : le site réel. Source : letraindemanu.fr

Restitution à base de pierres naturelles

Sur site, j’ai collecté de petits fragments de ces ardoises, de faible épaisseur pour rester à peu près à l’échelle . Elles ont ensuite été  » taillées « , ou plus exactement cassées, avec deux pinces crocodile aux dimensions souhaitées. Vu la faible épaisseur des morceaux choisis, il y a beaucoup de perte car c’est un matériau friable.

Photos 1570 : Collecte des pierres sur site. Source : letraindemanu.fr

Pour faciliter la pose un peu fastidieuse des pierres, j’ai découpé une fiche en carton, type bristol, aux dimensions du futur terrain. L’avantage est ici de pouvoir travailler plus commodément à l’atelier ou sur la table de salon. On peut faire du modélisme sans s’isoler du reste de la famille. Mon premier essai n’est pas très convainquant car mon gabarit d’origine était trop petit. Rien de grave, j’ai corrigé pour le second.

Sur ce carton, je trace au crayon un gabarit de 3cm de diamètre. Je sélectionne des morceaux d’ardoise d’environ 10 x 5 mm  Sur une feuille d’aluminium, je dépose une goutte de colle cyanoacrylate Colle 21, puis j’y applique la tranche de chaque pierre qui est ensuite collée sur le gabarit. Il faut juste veiller à la bonne perpendicularité des premières pièces. Je réalise ainsi les 3/4 du cercle.

Terre naturelle et matériaux synthétiques 

A ce stade, alors que mon cercle n’est achevé qu’aux 3/4, je saupoudre, à sec, de la terre naturelle au centre de la jardinière et entre les pierres. Avec un pinceau à poils souples, je retire la terre sur le dessus des pierres. Puis, avec une aiguille intramusculaire montée sur une seringue, je dépose quelques gouttes d’eau pour humidifier la zone.  Je répète l’opération cette fois avec un mélange d’eau (60%) + colle vinylique (40%) + 1 goutte de produit lave-vaisselle.

Dans un tapis d’herbe MBR 55-0012 (achetée chez Maketis à Saint-Mandé 2019) je déchire un morceau de 3 cm de diamètre, applique au dos un peu de colle vinylique pure appliquée au pinceau à poils durs, puis le glisse au centre de la jardinière. La mise en place se fait à l’aide de deux pinces à pansements recyclées, ce qui évite des manipulations avec les doigts, pour ne pas abîmer ce joli produit assez fin.

Photo 1571 : Traçage du gabarit, pose des premières pierres, puis mise en place de la terre naturelle et des herbes MBR. Source : letraindemanu.fr

Je termine la pose des pierres selon la technique initiale. On laisse sécher une heure, pas plus. L’ Idée est d’avoir un décor solide (pierres et herbe) tout en gardant un socle en bristol encore un peu humide pour épouser le relief du terrain.

Mise en place de la jardinière

A ce stade donc, nous avons un carré de carton sur lequel est fixé un cercle de pierres, lui-même rempli d’herbe. Avec de la colle vinylique pure étalée au pinceau à poils durs au dos du bristol,  je colle mon bristol sur son terrain définitif.  Je termine en camouflant le bristol selon la technique standard :

Pho1572 : Implantation de la jardinière sur son terrain définitif. Source : letraindemanu.fr

– Saupoudrage à sec de terre naturelle ;
– Humidification en goutte à goutte ;
– Application, en goutte-à-goutte, de colle blanche diluée à 60% ;

Tapis MBR et MiniNatur

Les tapis MBR et MiniNatur reproduisent des végétations de toutes saisons et sont vendus par plaques de différentes tailles. Ce sont de beaux produits qui se travaillent très facilement et au bon rapport qualité / prix. C’est une excellente alternative aux flocages électrostatiques et à l’outillage spécifique qu’ils impliquent. L’idéal est de disposer d’au moins trois références différentes pour varier les effets, tout en restant homogène sur la saison représentée. Les tapis de marque MBR se déchirent beaucoup plus facilement ce qui est un atout pour la pose.

Photo 1573 : La jardinière mise en place et décorée sur son terrain définitif. Source : letraindemanu.fr

La pose est simple : on déchire un morceau à la dimension souhaitée, on applique au dos de la colle vinylique pure a l’aide d’in pinceau à poils durs, puis on pose sur le terrain à décorer. Il est préférable de manipuler ces produits avec des pinces à pansement en plastique, ce qui évite les manipulations avec les doigts pour ne pas abîmer ces jolis produits. On peut agrémenter avec moult matériaux naturels, branchages ou pierres. Quelques gros graviers ont été posés çà et là.

Je termine la session en injectant une dilution de colle vinylique à la racine du tapis. On laisse sécher au moins une journée, voire deux.

Photo 1574 : Aménagement paysager dans ZI Nord. Source : letraindemanu.fr

J’ai profité de l’occasion pour terminer l’aménagement paysager, dont la piste en sable naturel, jusqu’au futur sémaphore de sortie Ouest de Z.I. Nord.

Photo 1575 : Aménagement paysager dans ZI Nord. Source : letraindemanu.fr

Prochaine étape : Végétation dans l’entreprise STPM.

En attendant, j’ai commandé quelques animaux : des chiens et chats pour qu’ils puissent aller se promener sur ce nouveau terrain… ou trainer dans la zone.

Emmanuel