Épisode 33 – L’exposition Fédé-Rail 2017 se tenait ce week-end à Rosny-sous-Bois. Organisée par La Fédération française de modélisme ferroviaire (FFMF) en partenariat avec le musée Rosny-Rail et la Municipalité de Rosny-sous-Bois, cet évènementiel méritait le détour. Retour en images sur cette exposition attrayante.
Après Ferrovi’art 2017 à Romainville le 8 avril et l’Expo « La gare » à Noisy-le-Sec en mai, la Seine-Saint-Denis est particulièrement dynamique dans le domaine culturel ferroviaire puisque c’est à Rosny-sous-Bois que Fédé Rail 2017 a fait son show. Bénéficiant d’une belle surface au dessus du centre aquatique, les organisateurs pouvaient accueillir exposants et visiteurs dans des conditions confortables.
Plus d’une vingtaines de réseaux
Les visiteurs pouvaient se régaler devant plus d’une vingtaine de réseaux pilotés en façade pour la plupart. Et il y en avait pour tous les goûts.
Commençons avec l’Association Rail et Modélisme des Cheminots de Tours qui exposait un ensemble plaisant et bien équilibré (Photos 129 à 135 ci-dessous). Même si l’environnement du bâtiment voyageur mériterait d’être agrémenté, plusieurs scènes étaient bien réussies. Le parc à matériel, les quais, et surtout les superbes jardins ouvriers méritaient qu’on s’attarde. L’ambiance de la zone industrielle y était bien restituée.
L’artisan Arboris Miniature présentait sa gamme arboricole (photo 130 ci-dessous). Des produits variés en haute définition.

Le Club Modélisme Ferroviaire Arpajonnais (CMFA) proposait au public un réseau modulaire avec une sympathique fête foraine et une gare transversale surélevée joliment traitée (photos 137 à 141 ci-dessous).
La société Copirail exposait ses reproductions de plaques ferroviaires (photo 142 ci-dessous). Il y en avait de toutes tailles et donc pour toutes les bourses. Le amateurs trouveront chez Copirail de quoi décorer la façade de leur réseau voire la pièce dédiée à celui-ci pour ceux qui ont cette chance.

L’Association des Modélistes d’Amiens Longueau (AMAL) animait leur charmante reproduction du P’tit train de la Haute Somme, petit réseau modulaire à voie étroite desservant un port fluvial (photos 143 à 146 ci-dessous) Cette petite ligne également touristique avait comme points forts la reproduction du port et les manœuvres de rebroussements indispensables dans la forêt par ailleurs fort bien restituée. Avec un fond de décor particulièrement soigné, ce réseau méritait qu’on s’attarde.
La carrière (photo 147 ci-dessous) était quant à elle retranscrite avec justesse et sobriété.

Le Club Ferroviaire Noiséen (CFN93) exhibait son réseau modulaire d’expo déjà bien connu des ferrovipathes (photos 148 à 153 ci-dessous). Cet ensemble représente une ligne secondaire à voie normale avec de multiples embranchements particuliers. Un réseau qui n’est plus une nouveauté certes, mais qui conserve tout ses attraits, notamment au regard de mon projet personnel qui s’en est inspiré. On note d’ailleurs sur quelques photos les cartes-wagons utilisées pendant certaines séances de jeu, cartes-wagons que je vous avais évoquées dans l’épisode 21 « Pourquoi créer une compagnie ferroviaire ?«
L’AFAN proposait aux visiteurs de s’essayer à la conduite de trains miniatures sur un petit réseau de démonstration en N (photo 154 ci-dessous), une échelle qui conserve toute sa pertinence en terme de surface. Et la demoiselle en action est une preuve bien tangible que notre hobby n’est plus genré depuis bien longtemps et que la relève est assurée. Les femmes qui s’aventurent dans cette passion ferroviaire nous ont maintes fois prouvé qu’elles savaient porter une vision souvent très artistique dans leur pratique, excellant dans des décors d’une grande qualité et fourmillant de détails. D’ailleurs, les couples de modélistes, qu’ils soient frères et sœurs, épouse et mari ou simplement amis, sont généralement de redoutables concurrents en concours.

Toujours sur le stand de l’AFAN, on pouvait admirer la reproduction d’une petite ligne d’intérêt local avec « l’anse de Kermoran« , « La savonnerie » et « Le bourg » (photos 155 à 159 ci-dessous).
Retour au Ho avec le module portuaire Liberty-rail (photos 160 à 162 ci-dessous) au décor particulièrement soigné avec une ambiance bien restituée. Manquait plus que l’odeur de la marée.
Les visiteurs bénéficiaient d’un large choix d’une trentaine d’exposants artisanaux. Outre Arboris miniature ou Copirail (voir épisode précédent), on pouvait trouver moult détails pour son réseau sur les stands d’Atelier Belle Epoque (ABE), l’Obsidienne, Decapod, Le Décor Principalement (LDP), Minifer, Sylvia, Architecture Passion ou Minifer (photos 163 & 164 ci-dessous).


En N encore, le petit réseau « Marchand’N » d’Hervé Grandin, classique dans son tracé n’en conservait pas moins toutes les qualités d’un plateau de jeu sur une petite surface (photo 165 ci-dessous).

En N toujours, on pouvait admirer » L’aNNexe« , jolie reproduction d’une petite annexe traction diésel (photo 166 ci-dessous).

Retour au Ho avec le réseau modulaire du Club de Modélisme Ferroviaire de Goussainville. Avec la gare de Gousseville, dont l’intérieur détaillé était mis en valeur par un éclairage soigné et la zone marchandises animée par le transfert d’une locomotive à vapeur à l’aide d’une grue, l’ensemble bénéficiait d’un arrière plan bien traité à l’aide de photos (photos 166 à 171 ci-dessous). Dommage que la perspective du passage à niveau ait été bâclée.
Le Rail Club de Sénart exposait un adorable petit réseau en Ho (Photos 172 à 174 ci-dessous).
Dans une échelle toute autre, Fessy, un réseau LGB dédié à la mémoire de son concepteur Nicolas Meysson. Le réseau est certes un peu désuet avec son tracé surchargé, mais la présence du matériel à cette échelle apporte d’autres plaisirs (photos 175 à 177 ci-dessous).
Retour au Ho avec l’AMFAC 60 qui proposait une annexe traction diésel avec des manœuvres de locomotives digital Sound. Belle ambiance (photos 178 & 179 ci-dessous).
Terminons par « La petite campagne » de Patrick Trémeau, réseau bucolique à voie étroite (photos 180 et 181 ci-dessous).
Il y avait de nombreux autres points d’intérêt à cette exposition fort réussie (les micros-dioramas en boites archives méritaient à eux-seuls un billet complet) et au meilleur rapport qualité / prix que Ferrovi’art. L’entrée de Fédé-rail était en effet de 4€ pour un contenu bien plus dense. A noter toutefois que l’entrée est gratuite à Ferrovi’art pour les personnes en situation de handicap, alors qu’à Fédé-rail je n’ai pas aperçu d’ascenseur pour accéder à l étage élevé où se déroulait l’expo.
Tarif ou accessibilité, handicapés, il nous faudra peut-être choisir.
Emmanuel
Cette exposition est close