Premières habitations dans ma zone industrielle


Épisode 136 – Une banlieue industrielle, ce n’est pas que des entrepôts, usines et autres ateliers. C’est aussi de l’habitat, des classes populaires généralement, au travers d’immeubles plus ou moins salubres, à une époque où les logements ne sont pas encore tous équipés de sanitaires.


Toujours dans l’esprit de compléter mon fond de décor, je m’interrogeais sur le type de bâtiment que je pourrais construire coté Est, derrière mon négociant en combustibles, de l’autre côté de la voie. L’espace disponible entre les rails et le fond de décor n’est pas suffisant pour une voirie. De fait, le ou les bâtiments sur cette portion ne peuvent être que des façades arrières desservies par un petit chemin de servitude. Alors, pourquoi ne pas y implanter des immeubles d’habitation ? Cela permettrait de justifier la présence d’une plus grande diversité de personnages, des personnes âgées et enfants notamment, qui n’auraient pas lieu d’être dans une seule zone industrielle. Cette population supplémentaire justifierait également un trafic voyageurs plus varié dans la petite, très petite gare de « ZI Nord ».


Photo 801 : Contenu de l’emballage. immeubles de ville Joswood références 21034 et 21036. Source : letraindemanu.fr

N’ayant pas l’outillage nécessaire à la fabrication d’huisseries fines pour un bâtiment situé à la hauteur du signal carré de la voie d’évitement et donc bien visible du spectateur, j’ai opté pour un petit immeuble issu de la gamme Joswood, la référence 21034 en version crépi (la version briques existant sous la référence 21036), un kit d’une quinzaine d’euros trouvé il y a déjà quelques mois dans un magasin parisien récemment disparu.

Une construction simple mais méticuleuse

Il s’agit de ma seconde expérience en laser cut après une petite lampisterie. Le matériel nécessaire est assez rudimentaire : colle vinylique à prise rapide, cure-dent et pinceau dédiés pour l’application de la colle, cutter, règle,… Le kit, livré sous pochette plastique, comprend 16 planches de pièces en carton, 1 grappe de pièces en plastique, deux pièces indépendantes et 1 feuille de rhodoïd. Une notice assez succincte sur deux feuilles A4 complète la dotation. L’immeuble complet, d’une hauteur R+2, est composé de deux ensembles : une façade avec trois fenêtres par niveau et un ensemble avec renfoncement.

En premier lieu, il faut repérer toutes les pièces, car ce bâtiment, destiné au fond de décor, va être coupé en deux dans le sens de la profondeur, en son exact milieu, pour obtenir deux demi-bâtiments. Le demi-bâtiment avec fenêtres sera utilisé derrière le négociant en combustibles, le demi-bâtiment restant, sans fenêtre, pouvant être utilisé ultérieurement malgré une pente de toit inversée.

La construction est bâtie sur une structure carton qui sera ensuite recouverte d’un parement. Après avoir repéré les pièces structurelles, il faut découper méticuleusement en leur milieu les planchers, toits, et mur latéraux.

L’assemblage des pièces, à la colle vinylique, ne pose pas de problème particulier.

Photo 802 : Le demi-bâtiment a renfoncement, vu de face et vu de dos. Source : letraindemanu.fr

L’autre partie de l’immeuble est assemblée de la même façon.

Puis on colle la porte d’entrée, les vantaux du soupirail ainsi que les rebords de fenêtres.


Photo 803 : Gros plan sur la porte d’entrée, le soupirail et les rebords de fenêtres. Source : letraindemanu.fr

Moment délicat s’il en est, la pose des poutres sous toitures nécessite du soin. Attention, lors du dégrappage, à ce qu’aucune de ces pièces ne soit projetée, sinon vous risquez bien de rencontrer des difficultés pour la retrouver. Et il n’y a pas de pièce surnuméraire.


Photo 804 : Pose des charpentes de toiture. Source : letraindemanu.fr

La suite des travaux consiste à poser les feuilles de parement : Pour ce qui me concerne, le parement est ici une simple peinture sur enduit lisse (Il existe une version brique chez le fabriquant). Ce parement va masquer toutes les jointures de pièces.



Photos 805 & 806 : le demi-bâtiment enfin construit. Sources : letraindemanu.fr

Les deux demi-bâtiments sont collés côte à côte.

Je pose ensuite les gouttières. La descente d’eau pluviale est constituée d’un bout de fil à souder fixé sur des supports de récupération et collés à la cyanoacrylate. La descente d’eau permet de masquer la jointure des deux ensembles. Les traces de colles ne sont pas trop gênantes car elles peuvent figurer les traces laissées par des fuites d’eau. Le tout sera de toute façon amoindri par la patine du bâtiment.


Photo 807 : Pose des gouttières et de la descente d’eau pluviale. Source : letraindemanu.fr

Emmanuel

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