Épisode 324 • Travaux d’électricité pour les éclairages intérieurs et extérieurs de l’usine sur le nouveau réseau modulaire.
L’entreprise STPM est désormais implantée à proximité de la nouvelle gare de «Sainte-Gisèle», dans la rue du Martyr du chat. EDF vient de la raccorder au réseau électrique.
Photo 2673 : Electricité du réseau Ho, câblage des lampadaires et des éclairages intérieurs . Source : letraindemanu.fr
Enduit de rebouchage pour grosse boulette
Avant d’attaquer les travaux d’électricité, il me faut récupérer une grosse boulette sur le bâtiment. Sur l’ancien réseau, je n’avais pas fixé le toit. Sur le nouveau, j’ai souhaité le coller pour ne pas risquer de le perdre, le fond de décor étant amovible. Mais, le montage de l’usine remontant déjà à plusieurs mois, j’ai complètement zappé le bon positionnement de la toiture. Pire, le toit a été collé à la cyano… Mais pas correctement. Sur le modèle original de Cités miniatures, le toit repose sur le mur arrière et sur le murs latéraux. Mais le toit se retrouve derrière la façade avant qui dépasse donc en hauteur. Comme j’ai oublié ce détail, je me retrouve avec deux fuites de lumière en haut des murs latéraux. Et pas des petites !
Comme il m’est impossible de décoller le toit sans le détruire, j’ai donc décidé de combler ces trous avec de l’enduit de rebouchage injecté à la seringue. Forcément, si cet enduit permet d’éliminer la fuite de lumière, il est totalement disgracieux, d’autant qu’avec les arbres déjà implantés, il n’est pas possible de travailler avec une spatule, aussi petite soit-elle.
Un lierre envahissant, à base de filet floqué, va donc me permettre de masquer cet enduit et de rattraper visuellement mon erreur. Le résultat de cette correction est très satisfaisant car le spectateur ne remarque rien de ce subterfuge.
Photo 2674 : rebouchage de la fuite de lumière . Source : letraindemanu.fr
Attention à la puissance
Puisque nous abordons l’éclairage, il est sans doute utile de rappeler en préambule que nos éclairages sont souvent trop puissants sur nos réseaux. Cette observation est encore plus pertinente pour des périodes 1950 à 1970. Les halos des lampadaires sont souvent disproportionnés par rapport à l’échelle. Il vaut donc mieux diminuer l’intensité de chaque unité tout en augmentant leur nombre. J’ai personnellement opté pour une alimentation en courant continu à partir de la sortie «traction» d’un transformateur Fleischmann pour 2 rails. Le variateur est placé aux 2/3 de sa course, soit environ 9 volts.
Cette tension ne dispense pas d’insérer des résistances, de toute façon obligatoires pour les leds. En 12V, la résistance minimale est de 560 Ohms. Mais on peut facilement grimper jusqu’à 10 KOhms. L’idéal est de toujours avoir sous la main une réserve de résistances de différentes valeurs.
Pour mes produits électroniques, je m’approvisionne chez notre détaillant Lapierre-modélisme, un commerçant sérieux et réactif que je recommande bien volontiers*.
Intervention d’EDF
La STPM dispose de deux éclairages intérieurs et de deux lampadaires dans sa cour.
Les deux lumières intérieures sont deux soquets à leds. Autocollants, leur fixation a été renforcée avec une goutte de colle cyanoacrylate. Ces dispositifs sont vendus avec leur résistance déjà montée. Il suffit donc de les brancher sur du courant continu. Il peut cependant être intéressant d’ajouter une résistance supplémentaire sur le circuit de branchement pour atténuer leur luminosité. J’ai choisi une résistance de 1 KOhms.
Les lampadaires sont toujours vendus sans résistance ou avec une résistance non câblée, selon le fournisseur. Personnellement, j’ai opté pour une résistances de 3,9 KOhms sur le lampadaire à l’entrée et de 4,7 KOhms pour le second. La 4,7 est plus pertinente sur ce type de réverbère un peu moderne. Les essais doivent être réalisés dans le noir complet pour une bonne appréciation de la luminosité.
Commande de l’éclairage
Pour ces travaux, on a besoin d’un fer à souder, des résistances, une diode (1N4007), gaine thermorétractable 0,6 et 1,6 mm².
Le plus simple, c’est bien-sûr un interrupteur par circuit. J’ai fait un choix différent en utilisant un inverseur à point milieu : on/off/on. La position 1 éclaire seulement l’intérieur de l’usine, le point 2 allume tous les éclairages. Cela nécessite d’insérer une diode dans le câblage de l’inverseur.
Les leds de rappel au TCO sont des leds 5 mm blanches à diffuseur (moins agressives visuellement). Chaque led est équipée d’une résistance de 4,7 KOhms.
Photo 2675 : Plan de câblage électrique de l’usine . Source : letraindemanu.fr
J’ai profité de ces travaux pour ajouter de la végétation, une finition béton sur le mur du fond de la cour, une armoire électrique dans la cour, quelques personnages et le véhicule EDF.
Photos 2676 à2679 : Vues de l’usine à différentes heures de la journée . Source : letraindemanu.fr
Le résultat est plutôt plaisant.
Il est temps de retourner récolter des branchages pour les futurs arbres de la gare.
Emmanuel
* Cet article est rédigé en toute indépendance éditoriale. Les montages indiqués dans cet article sont réalisés sur la base de produits achetés dans le commerce.
Très joli et bien vu le coup du lierre pour cacher l’enduit. En plus c’est beau !
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J’avoue que j’ai bien flippé quand je me suis aperçu de ma grosse bourde. Et j’ai beaucoup cogité pour trouver une parade efficace et esthétique. L’injection d’enduit est une bonne tactique pour combler ce type d’espace peu accessible. Sur un bâtiment encore amovible, le travail avec une petite spatule aurait été possible. Plus compliqué de l’autre côté car c’est un mur en briques.
L’essentiel c’est un résultat qui n’attire pas négativement l’œil du spectateur.
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