Episode 294 • Une automobiliste a pénétré sur le réseau ferroviaire et roulé 2 kilomètres sur les voies ferrées. La circulation des trains a été suspendue pendant plus de trois heures
C’est un fait divers assez rare qui s’est produit samedi dernier à Saint-Just-en-Chaussée (Oise) et qui a mobilisé d’importants moyens. Une conductrice de 57 ans a bloqué la circulation des trains entre Paris et Amiens pendant trois heures et demie, samedi 13 novembre en début de soirée. Ivre, l’automobiliste s’est aventurée sur les rails et a roulé sur une distance de deux kilomètres entre Saint-Just-en-Chaussée et Gannes, au nord de l’Oise.
C’est un conducteur de train qui a donné l’alerte lorsqu’il a croisé ce véhicule sur une voie opposée. Immédiatement, l’ensemble du trafic ferroviaire a été interrompu bloquant les usagers. « Cinq trains transportant six cents passagers étaient engagés sur la ligne » estime la SNCF. Certains trains ont ainsi accusé près de trois heures trente de retard. « Il a fallu que les gendarmes puissent réaliser leurs missions, souligne la SNCF. Nous avons également dû obtenir une autorisation de déplacer le véhicule et il a fallu inspecter les voies, dans le noir, pour s’assurer qu’il n’y a pas d’objet pouvant causer un accident. » cite le Courrier-picard.

« La voiture se trouvait immobilisée sur les voies, à un endroit où l’accès aux rails était impossible car les talus sont trop abrupts », indique la direction de la SNCF au Parisien. C’est donc ailleurs que la conductrice âgée de 57 ans a pénétré sur la voie ferrée. D’après les premiers éléments recueillis par les enquêteurs, c’est probablement par un passage dépourvu de portail que l’automobiliste a pu pénétrer sur les voies et aurait parcouru environ 2 km. L’histoire ne dit pas dans quel état est la Toyota et notamment ses amortisseurs.
La SNCF a distribué des plateaux repas et des boissons chaudes aux naufragés du rail, pendant que d’autres équipes dégageaient le véhicule et inspectaient les voies dans le noir avant de rétablir les circulations.
L’automobiliste a été placée en garde à vue différée puisqu’elle présentait une alcoolémie positive qui pourrait expliquer cette circulation dangereuse. Ce dimanche elle n’a pas été en mesure d’expliquer son comportement. Elle pourrait faire l’objet de poursuites des chefs de conduite en état d’ivresse et de mise en danger de la vie d’autrui. La SNCF devrait par ailleurs engager des poursuites au civil pour obtenir réparation des dommages subis.
Sources : Le Parisien, Le Courrier picard.
Dingue…
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