Livraison de huit nouveaux wagons à la compagnie


Épisode 68 – Les huit wagons commandés début novembre ont été livrés hier soir en gare Montparnasse.


Ils auraient pu être expédiés par colis bien plus tôt, mais j’ai préféré opter pour une remise en main propre. Quand on a attendu quinze années avant de pouvoir se relancer dans sa passion, on n’est plus à trois semaines près. La patience n’est-elle pas la vertu première du modéliste ? Et puis je trouvais en effet bien plus sympathique de rencontrer Xavier en personne et ainsi pouvoir accoler un visage sur un pseudo du forum 3Rails. J’ai donc profité d’un déplacement francilien de cet ingénieur en pétrochimie pour me faire livrer ce coffret de wagons marchandises.

Rencontre avec un membre du forum 3Rails

Nous le savons tous, la SNCF est une entreprise qui se bonifie avec le temps. Arrivé à Montparnasse, le TGV de Xavier est déjà annoncé avec trente minutes de retard. Il paraîtrait que ce délai serait dû au PDG de la société « Xarklin » qui aurait eu la soudaine envie de chasser le sanglier errant sur les voies. Quelle drôle d’idée que cette chasse à courre sur les emprises ferroviaires. Elle n’est pas à court d’idée notre entreprise nationale en pleine décrépitude pour masquer ses perturbations de trafic et ainsi retarder la livraison des wagons dans la cour marchandises. Quand tu penses qu’un TGV peut pulvériser un quarante tonnes au passage à niveau, on a du mal à croire qu’une pauvre bestiole égarée d’à peine cent kilos puisse occasionner un tel retard dans une gare qui accumule les problèmes depuis vingt-quatre heures.

Notre ami Märkliniste du Sud-ouest a ainsi poursuivi son voyage jusqu’à la capitale à la vitesse confortable de 317km/h.


Photo 352 : Le TGV de Xavier carbure à 317km/h pour rattraper son retard dû à un heurt avec un sanglier. Source Xavier M. pour letraindemanu.fr

Et c’est donc à 21h38 que j’ai pu faire la connaissance de ce membre du forum 3Rails. Inouï !


Photo 353 : Le TGV de Xavier arrive en gare Montparnasse avec trente minutes de retard. Source : letraindemanu.fr

Malgré ce retard conséquent et sa correspondance ratée avec un train Francilien qui devait le mener au terme de son périple à La Verrière pour acheter un nouveau véhicule, Xavier a eu la gentillesse de retarder sa connexité pour m’accorder quelques instants à l’occasion de cette remise d’un coffret joliment emballé dans du papier cadeau, mon tout prochain anniversaire expliquant cette délicate attention.

Nous avons donc profité de cette brève correspondance parisienne pour partager un temps de convivialité dans une brasserie toute proche et faire plus ample connaissance, chacun retraçant son histoire ferroviphile. Bien sympathique rencontre.

Puis j’ai raccompagné mon hôte à la gare pour qu’il puisse récupérer sa correspondance. Après s’être battu avec des automates aussi ergonomiques que la SNCF est ponctuelle pour acheter son billet, son train en direction de La Verrière a été annulé, l’obligeant à se rabattre sur un itinéraire alternatif. Bref, la SNCF du XXIe siècle, c’est que du bonheur !

Un bien joli coffret

Ce n’est que de retour chez moi que j’ai déballé ce bien joli coffret Roco 67127 comprenant huit wagons marchandises en marquage DR. Ce coffret a d’ailleurs été décliné en plusieurs versions par le fabriquant.


Photo 354 : Le coffret Roco 67127. Source : letraindemanu.fr

Avec huit nouvelles unités, certes d’occasion mais comme neuves, la compagnie compte désormais dix-huit wagons marchandises et une voiture voyageurs. Huit nouveaux wagons qu’il va me falloir patiner, après quelques recherches tout de même car la plupart ont des parois en bois et non des parois métalliques comme pour mes premiers exercices. Si vous avez des conseils, je suis preneur. Il va me falloir aussi prévoir leurs divers chargements et confectionner leur carte-wagon.

Les wagons de Xavier vont désormais vivre de nouvelles aventures sur la petite ligne de la CIC. Dès la nuit dernière déjà, ils ont pu faire la connaissance de leur nouvel environnement.


Photo 355 : En gare de ZI Nord, la rame de service de la CIC tractée par une série 80 de la DB, à l’arrêt au carré de la voie d’évitement, se fait dépasser par une rame de marchandises au crochet de la 050 TA SNCF. Source : letraindemanu.fr

Autour du projet « ZI Nord« , j’espère pouvoir réunir courant 2018 les contributeurs de ce modeste réseau à l’occasion d’un repas suivi de quelques roulements.

Emmanuel

3 commentaires

  1. Effectivement Marc, j’ai un jour pu constater les dégats d’un sanglier sur un poids-lourds… c’est impressionnant ! Ceci dit le nez d’un TGV est bien plus robuste qu’une calendre fut-elle allemande. Mais je comprends qu’une inspection de sécurité s’avère nécessaire malgré tout.

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  2. oui, c’ est bizarre…mais..
    un chevreuil cause quand même des dégâts lors d’ un choque frontale , arrachement de conduite de frein et autres problèmes..

    tout comme une vache et autre animal , tel qu’ un chien..

    je me souviens , quand j’ étais routier , avoir vu dans mon rétroviseur , une voiture qui faisait des débordement à la hauteur de la semis , puis j’ ai vu une boule de poils et la semis vide qui a tressautée , Au remplissage , j’ ai fait une courte visite d’ inspection , et j’ ai remarqué les 2 lames d’ amortisseur hs avec quelques reste de cette pauvre bête..Ainsi va la vie…

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