Épisode 31 – Petite pause dans les travaux de voiries, qui ne sont d’ailleurs pas achevés, afin de poursuivre les opérations sur le fond de décor. Bonne occasion pour découvrir les kits Walters-Cornerstone.
Même si la largeur du module est confortable – 47cm utiles – il m’a semblé préférable d’utiliser des bâtiments en bas relief pour mon fond de décor, me laissant ainsi plus de place pour les emprises de la voie ferrée et les autres installations industrielles, civiles et ferroviaires. Ayant lu de bonnes critiques sur les maquettes Walters-Cornerstone, mon choix c’est donc porté sur le kit 533193 « Arrowead ale » acheté chez « Les Cheminots » pour une trentaine d’euros.
Photo 119 : La maquette Walters-Cornerstone. Source : © letraindemanu
Un kit très simple
J’avoue avoir été un peu déçu à l’ouverture de la boite. Moi qui étais habitué aux maquettes Faller, Volmer et Kibri, assez détaillées en général, la maquette Walters-Cornerstone m’a paru un peu dépouillée. Deux grappes pour les murs, une grappe de fenêtres, deux de vitres, une dernière pour le quai de marchandises et une planche de décalcomanies. Dès lors, le montage s’annonce très simple, même si la notice est entièrement en anglais. La présentation introductive au recto indique d’ailleurs qu’il s’agit d’une brasserie. Mais la maquette peut être utilisée pour toute activité industrielle.
Photos 120 & 121 : Le contenu de la boite et la notice de montage. Sources : © letraindemanu
Le modèle représente en effet une façade de bâtiment industriel – de 311 mm de long sur une profondeur de 50mm – avec un partie administrative ou atelier et une partie entrepôt avec un quai de chargement. Le kit peut donc convenir à de nombreuses activités. Je n’ai d’ailleurs pas encore défini la branche professionnelle qui sera représentée, celle-ci sera sans doute dictée ultérieurement par les coups de cœurs qui impulseront les achats de figurines et de véhicules qui y donneront vie.
Peinture et patine
Avant tout montage, il va falloir préparer les différentes pièces et notamment effectuer quelques travaux de peinture et de patine. Les éléments sont dégrappés classiquement au cutter et les ergots supprimés au papier de verre fin (du 120 pour ce qui me concerne).
Les portes et fenêtres – grappe verte – sont repeintes en vert (Humbrol 88 mat) puis patinée avec de la terre à décor verte (Vert mousse de chez FR décors).
Le quai en bois est peint en brun vieux wagon (ABE) puis patiné avec un peu de terre à décor noire poussière. La surface béton sous le quai est peinte en gris béton (Humbrol 140 mat)
Les murs en briques sont traités en lavis de rouge brique a l’exception des rebords et les frises des fenêtres qui restent dans leur couleur crème d’origine.
Les pierres de parements en bas des murs sont traités avec un lavis ocre clair à l’exception du soupirail
La séparation entre briques et parements est peinte en gris béton.
Lorsque tout est bien sec, quelques coups de crayon fin viennent renforcer les jointures des parements.
Un peu de terre à décor noire poussière est appliquée sous le toit, dans les angles et sous les rebords de fenêtres.
Photos 122 à 124 : Les travaux de peinture et de patine sur les murs. Source : © letraindemanu
Montage
Lorsque tout ce travail est terminé, je passe à la phase montage. Rien de bien compliqué.
Les vitres sont toutes occultées avec du papier sulfurisé. La faible profondeur ne permet pas de faire un aménagement réaliste. Cela est d’autant moins gênant que le bâtiment sera placé en fond de décor.
Je prévois néanmoins un cloisonnement succinct pour l’éclairage intérieur. Un cache en carton permet d’éviter les fuites de lumière par la façade en transparence ainsi que sur le mur latéral gauche – la partie éclairée étant le bâtiment administratif. Dans du carton plume de 10mm, je confectionne un plancher au rez-de-chaussée et au 1er étage puisque ces deux niveaux seront dotés d’un éclairage indépendant, ainsi qu’une cloison séparative avec la partie entrepôt.
Photo 115 : les travaux de cloisonnements et d’occultation des lumières. Source : © letraindemanu
Lorsque tout le bâtiment est construit, je passe un voile de vernis mat sur l’ensemble de la maquette. Elle sera ainsi mieux protégée et plus facile à dépoussiérer.
Terminer par un trottoir
Il ne manque plus pour ce bâtiment qu’un trottoir. Il est d’une largeur à peine supérieure au quai de chargement et confectionné dans du Carton-plume© de 10 mm d’épaisseur. La technique de la cendre de cigarette pour les chaussée et trottoir ayant déjà été décrite dans l’épisode précèdent, je vous invite à vous y reporter.
Photos 126 & 127 : Construction du trottoir. Source © letraindemanu
Il manque des détails
Les décalcomanies ne me sont pas utiles. Elles sont toutes en anglais, ce qui vous en conviendrez, n’est guère probant pour ma Z.I. Nord bien française. Même l’année de construction (1908) sera remplacée par des chiffres en relief.
Je regrette l’absence de détails tels que les descentes d’eaux pluviales, une boite à lettre, un climatiseur,… Mon bâtiment n’est donc pas fixé a sa place puisqu’il nécessitera un détaillage ultérieur.
En attendant cette seconde phase, il me faut réfléchir à l’activité qui y sera représentée. Cela est d’autant plus important que ma décision impactera le parc roulant qu’il sera nécessaire d’acquérir.
Emmanuel