Du nouveau sur la chaine YouTube letraindemanu.fr


Depuis plusieurs mois, le site letraindemanu.fr vous propose des reportages vidéos sur sa chaîne YouTube. Et, en ma qualité de créateur de contenus, au sens juridique du terme, j’ai toujours prêté une attention particulière à la qualité des vidéos présentées à mon public, tant sur le fond, que sur la forme.

Comme l’indique le slogan « Partageons notre passion » sur tous mes supports, j’ai toujours eu la philosophie de vulgariser notre hobby auprès du grand public. C’est un loisir tellement complet sur les plans intellectuels, technologiques et artistiques ! Mais, si mes vidéos ont pour objectif de populariser un divertissement enrichissant, il n’en reste pas moins qu’une majorité de mon public sont des amateurs exigeants.

  1. Episode 429 • La chaîne YouTube letraindemanu.fr s’enrichit de nouveaux contenus au format court
    1. Des contenus originaux chronophages
    2. Le dilemme des formats
    3. Les shorts : Une alternative ?

La création de ces contenus originaux est un véritable investissement temporel et personnel. C’est tout simplement un emploi à temps complet, surtout si on le pratique seul. N’ayant plus d’activité professionnelle pour cause d’invalidité, je peux m’y consacrer pleinement.

Car, outre les déplacements sur sites pour les captations des rushes, c’est surtout le temps de montage de ces publications qui est particulièrement chronophage. Il faut en effet sélectionner les meilleures séquences du reportage à partir de plusieurs dizaines de Giga-octets d’images, donc des heures de visionnage, rédiger des commentaires didactiques voire pédagogiques, choisir des musiques adaptées (et accessoirement libres de droits !), et ainsi relater les évènements couverts avec objectivité, tout en apportant une vision personnalisée de l’événement et en partageant l’émotion positive ressentie. Le tout, bien-sûr, présenté soigneusement dans un écrin sobre, mais élégant, et à la hauteur de l’événementiel présenté.

La qualité de nos expositions (et donc de leurs exposants) mérite qu’on s’attarde sur la qualité de cette retranscription qui sera vue bien au-delà de nos frontières régionales, voire nationales (30 à 40% des lecteurs du site sont étrangers), par les nombreux passionnés ferroviphiles qui n’auront pu s’y rendre. C’est aussi, accessoirement pour ceux qui ont contribué à la réussite de l’exposition (et ceux qui s’y qui ont eu la chance de s’y rendre), le souvenir d’un événementiel réussi après plusieurs mois d’investissement. Ils méritent donc d’être mis en valeur sur ce média.

L’énergie positive mérite d’être partagée !

Quoi qu’il en soit, une minute de film monté représente entre deux à quatre heures de montage. Et ce temps ne comprend pas la mise en ligne proprement dite avec ses titres, ses descriptions, ses tags, ses visuels et l’article qui accompagne la vidéo.

Le grand dilemme qui se pose aujourd’hui à tout créateur de contenu vidéo, en particulier sur YouTube, est le format. Sur TikTok par exemple, la durée est limitée à 10 minutes. Quelle durée donc pour ces reportages ?

Car, il faut bien l’admettre, l’internaute, tout autant ferroviphile passionné qu’il soit, n’en reste pas moins un internaute zappeur. Nous sommes au siècle du plaisir éphémère et de l’instantanéité. Tout doit aller très vite. Surprenant de la part de modélistes plutôt enclins à la patience. Ils n’ont pas le temps de visionner un reportage complet, par contre ils savent prendre le temps de dézinguer,… parfois.

Et pour avoir mis en ligne sur ma chaîne quelques rares œuvres filmiques dont je ne suis pas l’auteur, le résultat est sans appel. Sur l’interface administrateur de YouTube Studio, les résultats sont surprenants.

Je prendrais pour exemple le film « Dépôt de Vierzon« . C’est le plus emblématique, d’autant qu’il n’est pas de moi et donc ma compétence n’est pas concernée. Je n’ai même pas retouché le générique. Ce film en noir et blanc, de belle valeur historique, mais dont je n’ai jamais revendiqué aucune paternité, dure 27’38 ». Il comptabilise près de 70 K vues, 551 avis favorables pour 20 défavorables, 32 commentaires. Durée moyenne de visionnage : 4’32. Visiblement, malgré son contenu à haute valeur ajoutée, c’est encore trop long !

Dès lors, comment présenter une quinzaine de réseaux en trois minutes ? Même trois minutes, pour certains, c’est trop long ! C’est simplement impossible. Sinon ce n’est plus un reportage mais un simple survol, façon chaîne de télé gangrénée par le capitalisme barbare type TF1, M6, BFM, et j’en oublie. Ceci dit, on a la télé que l’on mérite !

Et il est alors impossible de mettre en valeur les œuvres filmées.

Personnellement, je m’étais fixé entre 45 et 90 secondes par réseau (selon sa taille et son détaillage), mais multiplié par le nombre de réseaux dans l’exposition, on arrive tout de suite à des films de 15 à 20 minutes, génériques compris. Car les génériques ont aussi l’importance de créditer ceux qui ont contribué à la qualité du film, dont les auteurs qui mettent gratuitement à disposition du public leurs musiques, généralement sous licences Créative Commons. Ils sont bien souvent négligés. C’est une faute majeure. Je tiens donc à les créditer, car ils contribuent aussi au résultat final. C’est le moindre des respects ! (C’est aussi la loi accessoirement).

Si TikTok est connu pour ses formats courts compte tenu de son audience plus jeune, YouTube propose aussi cette option : les shorts.

Ce sont généralement ces vidéos courtes prises à la volée, brutes de décoffrage.

Et personnellement, j’ai du mal à m’habituer à ces vidéos exemptes de tout habillage, de tout commentaire, de toute illustration sonore, bref, de vulgaires ruhes à l’arrach’, sans aucune personnalisation. Sans doute mon esprit créateur vidéo ?

Ce format est limité à 60 secondes. Pour le coup, c’est court, très court.

Je me suis donc lancé dans une solution alternative : le short habillé. Une sorte de mix entre le rushe sauvage et le film monté. Un générique ultra-court de 3 secondes, et un montage soft de 57 secondes sur la base de rushes, sans commentaire, sans musique, avec le son d’origine. Deux à trois titrages, histoire de présenter le titre de l’œuvre, son auteur et la date de l’événement. Le format est forcément du 1:1 ou du vertical puisqu’il est prévu pour une captation en smartphone vertical, ce qui est bien évidemment contraire au format des vidéos classiques au format horizontal.

Ce format pourrait être une alternative pour rajeunir et élargir le public de la chaîne. Il pourrait également permettre de revenir sur des événements passés en utilisant des ruches jusqu’alors inutilisés. Il permettrait aussi d’alimenter le contenu de la chaîne en étant moins chronophage.

Je vous en propose ici les deux premiers exemplaires. A vous de me dire en commentaires si ce format pourrait vous convenir en complément des reportages habituels.

J’attends vos commentaires en bas de cet article.

Passionnément et amicalement,

Emmanuel


Rejoignez 1,2 k autres abonnés


Soutenir financièrement le site letraindemanu.fr


En savoir plus sur Le train de Manu

Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.

4 commentaires

  1. bonne journée. Je pense qu’un « problème » actuel est la grande quantité de matériel d’excellente qualité disponible… Nous n’avons pas assez de temps libre pour tout voir et tout apprécier. J’ai une liste de «à regarder plus tard» plus grande que je ne peux parcourir. Mais je ne perds pas espoir. Saludos desde Buenos Aires.

    (google Traductor)

    J’aime

    1. On peut se faire plaisir en achetant pas beaucoup mais en achetant de beaux produits. Le « moins » mais « mieux« . Et puis, question vidéo, il faut se limiter à quelques thématiques et quelques auteurs dont on apprécie la qualité.

      Mais l’internaute est un zappeur. Il faut faire court.

      Merci de ta visite.

      J’aime

  2. Je suis ton site depuis plusieurs mois maintenant et j’apprécie son contenu. Les reportages vidéos sont de plus en plus réussis sur le plan technique, mais difficile de satisfaire tout le monde. peut etre qu’en divisant les reportages tu pourrais raccourcir la durée de chacun ? Par exemple un film par réseau ?

    J’aime

    1. Le fractionnement a été étudié et même tenté. Je pense par exemple à Trains à l’Eure découpé en 7 morceaux. Chaque épisode comprenait un peu de modélisme (expo trains miniatures) et trains réels (30 ans du CFVE). Mais le résultat n’est pas probant.

      Plus spécifiquement sur nos expos, découper le reportage en autant d’épisodes que de réseaux, c’est à coup sûr avoir des épisodes plus attractifs que d’autres.

      Par ailleurs, un reportage complet permet aux internautes de découvrir des œuvres qu’ils n’auraient pas spontanément recherchées.

      Enfin, une expo c’est aussi une ambiance globale qu’un fractionnement risque de ne pas restituer.

      Je suis donc toujours dans l’interrogation.

      J’aime

Laisser un commentaire